Promouvoir la découverte de l'aquaponie

Cahier des charges

Nous voulons, comme troisième système, un système de grande taille implanté au collège qui serait la vitrine de tous les types de cultures possibles en aquaponie :

• lits de culture avec table à marées ;
• la culture sans substrat (NFT) ;
• la culture flottante (DWC)

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photos de modelisation de la premiere version du systeme

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Esquisse 3D du projet

Nous sommes partie d'esquisses faite à la main pour ensuite en réalisée une sur "Sketchup".
Les contraintes étaient

• Veiller à l'oxygénation des poissons au vue de la taille du bassin et du nombre de poisson
• Utiliser le moins d'énergie possible pour que plus tard notre projet soit autonome (utilisation de panneau solaire et batterie)
• Faire attention à l'exposition des plantes (pas d'ombre)
• Contenir les 3 types de cultures cités précédemment.

Un autre problème s'est posé, le niveau de l'eau pour son écoulement.

Nous sommes donc arrivés à cette esquisse 3D :

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Bassin à poissons

Pour le bassin à poissons, nous ferons comme présédemment, partir d'une cuve IBC de 100L et coupé le dessus, mais cette fois-ci, il nous faut un plus grand volume, nous la couperons donc à environ 1m.

Pour faire circuler l'eau du bassin à poissons à la table à marées, nous utiliserons un "air-Lift".

Un airlift est un tuyau plongé verticalement dans l’eau dans lequel on injecte de l’air à la base avec une pompe à air. Les bulles d’air créent une différence de densité qui entraîne un flux d’eau à travers le tuyau. On peut obtenir des débits très importants avec une faible dépense en énergie sans relevage d’eau (en surface).
Ce flux d’eau et d’air a trois avantages :

• il augmente l’interface eau-air par agitation de la surface du bassin et par la surface des bulles.
• Il favorise le brassage de l’eau entre le fond et la surface, ramenant ainsi en surface une eau moins oxygénée.
• Il favorise l’évacuation des sédiments remis en suspension.

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Puisard

Le puisard prend le rôle de “tampon de niveau” qu’assurait le bassin à poissons dans le système précédent. Le dimensionnement de la capacité du puisard est délicat si on utilise un système à marée avec des variations de volume d’eau dans le bac de culture. En effet, pour parer à toute éventualité, il faudrait considérer les cas extrêmes ou l’ensemble des bacs de culture sont synchronisés au niveau de leur cycle de marée.

On peut avoir alors :

• Trop peu d’eau. Les bacs se remplissent tous au même moment, asséchant le puisard et laissant la pompe tourner à vide : c’est la surchauffe! D’autre part les bacs de cultures se retrouvent insuffisamment remplis et ne se siphonnent donc pas : arrêt du système jusqu’à avoir cramé la pompe.
• Trop d’eau. Les bacs se vident tous au même moment, le puisard n’a pas la capacité d’absorber toute cette eau, et il déborde. vous perdez une partie de l’eau du système et risquez de vous retrouver dans le cas ci-dessus au prochain cycle.

Pour résumé :

• Point le plus bas du système
• Eau des poissons à un niveau constant
• pas de stress pour les poissons (bruit pompe, maintenance)
• l'ajout de nutriments est facilité (en cas de carrance)
• emplacement parfait pour placer des sondes